CROISSANCE-LA-BANQUE-DE-FRANCE-PRUDEMMENT-OPTIMISTE-POUR-LE-DÉBUT-DE-2023

La dernière enquête économique de la banque centrale, publiée mercredi, prévoit une activité globalement stable en janvier après une hausse de 0,1 % au quatrième trimestre. La situation est différente selon les secteurs d’activité.

Après l’INSEE de mardi, c’est au tour de la Banque de France de suggérer que l’économie française évite de déraper. « L’activité économique reste résiliente malgré une série de chocs externes fin 2022″, a indiqué l’agence d’émission, s’appuyant sur les résultats de sa dernière enquête de conjoncture publiés ce mercredi. Une résilience qui permet à la croissance de rester dans le vert.

Pour le quatrième trimestre 2022, la Banque de France s’en tient à sa prévision d’une hausse du PIB d' »environ » 0,1%, plus optimiste que l’Insee, qui annonçait une baisse de 0,2% dans son dernier rapport de conjoncture. Selon la Banque de France, la croissance française devrait être sur la bonne voie dans les premières semaines de 2023 avec la stabilisation du PIB en janvier.

Pas d’atterrissage brutal économique

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a déclaré à Radio Classic: « Les activités en France ont mieux résisté que prévu. En effet, l’horizon n’est jamais clair. Si l’économie résiste mieux que prévu, cet élan s’est « ralenti » et est maintenant limité à une « croissance légèrement positive ». Mais le gouverneur, qui a souligné que « ça tient le coup », estime que « la France évitera un scénario d’atterrissage brutal ».

Plus précisément, une enquête de conjoncture de la Banque de France auprès de 8 500 chefs d’entreprise menée entre le 20 décembre et le 5 janvier a révélé que l’activité dans l’industrie, les services et la construction avait continué de progresser en décembre et s’était également révélée plus forte que prévu le mois précédent. Cela est particulièrement vrai pour les ordinateurs, les produits électroniques et optiques, les produits pharmaceutiques, les automobiles et autres produits industriels. En revanche, les produits en caoutchouc et en plastique ont chuté.

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