Stellantis a mis fin à la coentreprise qui produisait ses SUV Jeep en Chine, après ne pas être parvenu à prendre une part majoritaire au sein de la China Guangzhou Automobile Group (GAC), a indiqué le constructeur.
Le groupe a « l’intention de coopérer avec GAC Group pour un arrêt ordonné de la coentreprise créée en mars 2010 », « en raison d’un manque de progrès dans le plan annoncé précédemment pour que Stellantis prenne une part majoritaire », a indiqué Stellantis dans un communiqué sans plus de précisions.
Stellantis souhaitait augmenter sa participation de 50 à 75% dans China Guangzhou Automobile Group. Cette opération est devenue impossible par la mise en place d’un nouveau cadre réglementaire autorisant des investissements étrangers supplémentaires, sous réserve de l’accord du gouvernement chinois.
Cet échec n’est « pas lié » à une décision du gouvernement chinois, a précisé le groupe dans son communiqué. Stellantis avait annoncé fin janvier cette prise de contrôle qui devait être la « première étape clé vers la rationalisation des opérations » sur le premier marché automobile mondial. GAC avait alors protesté contre l’annonce d’un accord pas encore signé.
Jeep, qui est en cours d’électrification, devait être un des principaux axes de développement en Chine pour le groupe aux quatorze marques, qui y vise 20 milliards de chiffre d’affaires en 2030.
Stellantis produit et vend notamment des Peugeot et Citroën en Chine, dans le cadre d’une autre coentreprise avec le constructeur Dongfeng. Il s’agit là d’un marché essentiel pour sa marque de luxe Maserati, et une perspective non négligeable pour sa marque premium DS.
Jeep y a vendu seulement 20 000 véhicules en 2021: GAC-Stellantis avait concentré à la fin de l’année la production sur une seule usine, contre deux auparavant. La marque de SUV devrait proposer en Chine « une gamme renforcée de véhicules électrifiés importés ».
Par Chine Magazine – Source : https://www.chine-magazine.com